1er janvier 🍾Nouvelle année ✨

Avec tous nos meilleurs voeux de bien-être, personnel et professionnel.
Et aussi pourquoi pas de nouveaux défis !


Je souhaite aujourd’hui attirer l’attention sur une étude à l’échelle nationale, parue le 16 décembre dernier, effectuée par l’Observatoire des Violences Sexistes et Sexuelles dans l’Enseignement Supérieur, et portant plus spécifiquement sur les VSS dans le milieu doctoral en France.

Plus de 2000 témoignages ont été recueillis parmi la population doctorante, qui indiquent que :
– 15,5 % des femmes interrogées ont déjà été destinataires de remarques ou questions obscènes, sexualisantes ou dégradantes au sein de leur laboratoire de recherche, contre 3,8 % des hommes
– 24,2 % des femmes interrogées indiquent avoir été déjà interpellées de manière méprisante ou humiliante.

Au-delà de ces chiffres, cette enquête met en évidence la fréquence et la récurrence de comportements sexistes et sexuels au sein du parcours doctoral, illustrant par là même le continuum des violences mis en évidence il y a près de 40 ans par LizKelly.
Ce qui démontre l’actualité de ces sujets, leur prégnance dans la société, et l’importance de former, d’informer sur ces thématiques et leurs enjeux.

Un autre chiffre qui interpelle : près de 55% des parcours doctoraux recensés dans l’enquête se déroulent sans aucune femme au sein de la direction de thèse. C’est particulièrement vrai dans les filières scientifiques (mathématiques, physiques), technologiques et philosophiques.
Ce qui questionne aussi quant aux stéréotypes du genre, s’agissant du nombre de femmes présentes dans ces filières, et dans les postes à responsabilité au sein de l’enseignement supérieur.
Sur ce point, je renvoie à l’ouvrage de Noémie LE MENN (publiée chez DUNOD), « Libérez-vous des réflexes sexistes au travail », qui a fait l’objet d’une nouvelle réédition récemment.

L’enquête en intégralité est à retrouver ici 👉 https://lnkd.in/gpkKMHSv

Il est urgent de poursuivre l’oeuvre de sensibilisation, pour permettre à tous et toutes d’avoir le même socle commun de connaissances, de détecter les comportements à risque, de s’interroger sur ses propres agissements également.
Pour toute interrogation, souhait de déployer de telles formations dans vos structures, n’hésitez pas à nous contacter !