🚹 « On n’en a pas chez nous » : l’erreur fatale en matiĂšre de VSS

Quand on aborde la question épineuse des violences sexuelles et sexistes dans le monde professionnel, on entend encore trop souvent :
« Ça n’existe pas dans notre organisation »
« Il n’y en a pas chez nous »
« Nos équipes ne sont pas concernées »

❌ Erreur ! Et voici pourquoi :
Une organisation oĂč il y a des signalements n’est PAS une organisation « à problĂšme ». C’est une structure oĂč la parole est libre et oĂč la confiance rĂšgne suffisamment pour permettre aux victimes de s’exprimer.

Les chiffres européens le prouvent :
đŸ‡©đŸ‡°đŸ‡žđŸ‡ȘđŸ‡«đŸ‡ź Les pays scandinaves arrivent en tĂȘte des signalements de VSS.
đŸ‡«đŸ‡· La France se classe 6° en Europe.
đŸ‡”đŸ‡±đŸ‡­đŸ‡ș La Pologne et la Hongrie ferment la marche.

Est-ce que cela signifie que les Danois, Suédois et Finlandais sont plus violents ? Absolument pas.
Cela rĂ©vĂšle que ces pays ont créé un climat de confiance institutionnelle oĂč les victimes osent parler, oĂč les mĂ©canismes de signalement fonctionnent, et oĂč la sociĂ©tĂ© prend ces questions au sĂ©rieux.

En milieu professionnel, la logique est rigoureusement identique :
✅ Une organisation avec des signalements = un lieu oĂč on peut parler
❌ Une structure « sans problĂšme » = souvent un endroit oĂč rĂšgne la loi du silence, voire des craintes liĂ©es Ă  des reprĂ©sailles.

đŸŸȘ Mon conseil : Ne vous rĂ©jouissez pas de l’absence de signalements. Interrogez-vous plutĂŽt :
👉 Vos collaborateurs savent-ils Ă  qui s’adresser ?
👉 Ont-ils confiance dans vos processus ?
👉 La culture d’entreprise permet-elle vraiment la parole ?

Le silence n’est pas l’absence de problĂšme. C’est l’absence de solution.

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